jeudi 8 août 2013

La distance à respecter

La plupart des animaux sauvages ont chacun leurs distances de fuite. C'est-à-dire la distance minimum des humains qu'ils acceptent, avant de prendre la fuite.




Ces distances sont généralement programmée génétiquement. Mais il arrive fréquemment que certaines sujets, démontrent  une certaine tendance à la curiosité.

Les chevreuils, comme d'autres espèces sauvages, possèdent une distance de fuite. C'est-à-dire la distance les séparant d'humains qu'ils considèrent comme dangereux. Certains chevreuils ont une distance de fuite relativement faible (quelques mètres ou quelques dizaines de mètres). Alors que les chevreuils craintifs ont une distance de fuite anormalement élevée.

Une explication des chevreuils nocturnes

Il est facile de comprendre que certains chasseurs, au lieu de se comporter comme un prédateur naturel, préfèrent des armes permettant de récolter un animal bien au-delà de sa distance normale de fuite. Les chevreuils qui sont régulièrement chassés avec des armes à feu, intègrent fortement la présence de l'homme et le danger de mort. C'est ce qui les amènent à fuir dès la perception visuelle, olfactive ou même auditive de l'être humain.


La chasse, qui a lieu régulièrement à chaque année, élimine donc progressivement les chevreuils ayant une distance de fuite naturellement faible. Il faut alors comprendre que la proportion des chevreuils anormalement plus peureux (surtout les gros mâles qui sont encore plus méfiants), augmente continuellement. 

Une sélection génétique véritable

La chasse effectue donc une sélection véritable en éliminant d'abord les chevreuils insensibles à la présence humaine (plus vulnérable à être tirés). Les chevreuils plus peureux, plus méfiants et plus farouches ont une bien meilleure chance d'échapper aux chasseurs.


Je ne veux pas remplacer Darwin, mais je dois conclure que seuls les chevreuils inapprochables, très stresssés et très sensibles au dérangement survivent. C'est la réponse biologique des chevreuils.

 
Il le dit lui même: ''Cette lutte conduit à la survie des individus et des espèces les mieux adaptés à leur milieu. On constate qu’il y a une influence de la lutte pour l’existence sur la sélection naturelle et la sélection sexuelle : ce sont les variations qui procurent un avantage dans les rapports aux autres ou dans le rapport à l’environnement qui tendent à se préserver''. 

 
C'est probablement la chasse qui a sélectionné une population animale plus sensible au stress. Il s'agit donc à mon avis, d'une manipulation génétique effectuée à l'aide d'une arme à feu. 

Les conséquences de cet état de fait sont relativement faciles à reconnaitre. Parlez-en aux chasseurs de la zone 06 nord, ils sont prêts à acheter n'importe quelle solution pour rémédier à leur problème.

André Nanook Simard

P.S. Quelqu'un peut-il envoyer cet article aux biologistes du 
        : www.mddefp.gouv.qc.ca/faune/chasse/index.htm  

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